Réflexes archaïques

L’évolution d’un réflexe archaïque: il émerge, s’active et s’intègre. 

Lorsqu’il est intégré cela signifie qu’il n’est plus visible à l’observation mais qu’il doit réapparaître lors de situations de stress et/ou de danger.

L’intégration ou la non-intégration des réflexes dépendent en parti de ce qui a pu se passer durant la période de vie d’un réflexe soit durant la grossesse, l’accouchement et la première année de vie. Par exemple: un fort stress ressenti durant la grossesse, une grossesse compliquée (alité,..), un accouchement difficile (césarienne, utilisation d’instruments lors de l’accouchement), une naissance prématurée, une surutilisation de parc, transat, trotteur, un choc émotionnel ou physique, etc.

Les réflexes archaÏques non intégrés peuvent engendrer un parasitage en situation d’apprentissage ou en situation de stress.

Par exemple, rester assis sur une chaise peut être un réel défi chez l’enfant dont le réflexe spinal de Galant n’est pas intégré. Ce réflexe s’observe chez le bébé en stimulant de chaque côté le long de la colonne vertébral. Il s’inclinera alors à droite ou à gauche selon la stimulation.  Un enfant qui n’a pas complètement intégré ce réflexe peut être gêné par le dossier et ainsi paraître agité devant l’enseignant et les autres élèves. L’enfant pourra compenser mais cela lui demandera de l’attention et de l’énergie qu’il ne pourra investir dans ses apprentissages.

Beaucoup d’étiquettes peuvent être posées sur des enfants dont les réflexes ne sont pas bien intégrés telles que : l’agité, le briseur de mines de crayon, l’oublieux, le mélangeur, le maladroit, le rêveur, l’explosif, l’inquiet, le bagarreur, etc.